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![]() http://www.natvert.fr/data/fr-articles.xml Cette formation proposée par la LPO Charente Maritime s'est déroulée en deux temps :
Les deux sessions étaient encadrées par Julien Gonin, ornithologue salarié de la LPO, et excellent pédagogue. Afin de pouvoir avoir une certaine efficacité, la participation était limitée à 20 personnes, au grand regret de certains. Après quelques généralités, Julien nous a présenté chaque espèce d'oiseau en comment par les rapaces, puis les pics et enfin les passereaux.
Pour chaque espèce une diapo présentait tout ce qu'il fallait en savoir : son nom exact, les endroits en charente-maritime où il est nicheur avéré ou suspecté, son statut de conservation, et bien sûr des photos. Nous avons eu aussi la possibilité d'écouter son chant et ses cris, critères fondamentaux pour l'identification des oiseaux. Le samedi matin, nous nous retrouvons en forêt de la Coubre pour une mise en pratique de toutes les informations que nous avons tenté de mémoriser. Au cours de trois heures de balade qui suivront, Julien nous apprendra d'abord à écouter. C'est effectivement par le chant et les cris que les ornithologues détectent la présence d'une espèce, cela étant surtout vrai pour les passereaux. Et là est toute la difficulté. Il n'y a jamais un seul oiseau qui chante : plusieurs individus, plus ou moins proches, de la même espèce ou d'une espèce différente. Certains sont faciles à reconnaître : la grive occupe l'espace et ne peut pas passer inaperçue, les mésanges et les pinsons sont familiers pour bon nombre d'entre nous, mais il est plus difficile de distinguer entre le chant du rougegorge et du troglodyte par exemple. Autre difficulté, le chant très aigu de certains, comme le grimpereau des jardins. Les oreilles des seniors peinent ... Une fois la présence d'une espèce identifiée, il faut la localiser. Deuxième difficulté : déterminer suffisamment précisément l'endroit où se situe la bestiole. C'est loin d'être évident. Une fois cette étape franchie, il ne reste plus qu'à affuter les jumelles et attendre que l'oiseau bouge. Souvent on arrive à apercevoir l'oiseau dans les jumelles juste au moment où il quitte les lieux ... Il y a aussi d'autres indices de présence comme ce tronc de pin largement squatté par les pics épeiche : Voici notre parcours. Grace à l'oreille et à l'oeil particulièrement affutés de Julien, voici les espèces que nous avons pu voir ou entendre :
Un grand merci à lui pour cette matinée très agréable.
Date de création : 17/03/2016 15:30
Dernière modification : 17/03/2016 15:30 Catégorie : CR Formations - LPO Page lue 31358 fois |